Le bon choix : cinq ans après leur création, 71 % des SAS-SASU sont toujours actives

Posté par le 5 septembre 2025 dans Divers

Une étude récente de l’INSEE met en lumière le rôle central des sociétés, et plus particulièrement des SAS et SASU, dans la pérennité des entreprises et la dynamique de l’emploi en France. En analysant la cohorte d’entreprises créées en 2018, l’étude révèle que la forme juridique est un facteur déterminant de survie et de développement.

Un taux de pérennité supérieur à la moyenne

L’étude confirme que les sociétés ont un taux de pérennité supérieur à celui des entreprises individuelles. Cinq ans après leur création, 71 % des sociétés sont toujours actives, contre 63 % des entreprises individuelles. Cette solidité est d’autant plus marquée dans des secteurs clés tels que l’information et la communication, où les sociétés sont deux fois plus pérennes que leurs homologues individuelles (67 % contre 34 %). Les caractéristiques propres aux SAS et SASU, comme la séparation des patrimoines et la crédibilité accrue auprès des partenaires financiers, expliquent en partie cette résilience.


Un impact significatif sur l’emploi salarié

Le rapport de l’INSEE souligne également le rôle moteur des sociétés en matière d’emploi. Cinq ans après leur création, 48 % des sociétés actives emploient au moins un salarié, contre seulement un cinquième des entreprises individuelles classiques. Plus encore, les sociétés employeuses se distinguent par la taille de leurs équipes : 50 % d’entre elles emploient plus de deux salariés, une proportion bien plus faible chez les entreprises individuelles. Les entreprises créées en 2018 ont globalement créé 24 500 emplois salariés nets en cinq ans, un résultat largement porté par les sociétés.


Des défis et des chiffres d’affaires plus élevés

Si les sociétés affichent une meilleure pérennité, elles ne sont pas à l’abri des difficultés. L’étude révèle que 22 % des sociétés pérennes se sont concentrées sur la sauvegarde de leur activité entre 2021 et 2023, une proportion près de deux fois plus élevée que pour les entreprises individuelles. Cela peut s’expliquer par un chiffre d’affaires plus important à maintenir et des charges plus lourdes. En effet, 15 % des sociétés ont un chiffre d’affaires inférieur à 15 000 euros, un taux plus élevé que pour les entreprises individuelles (11 %), mais elles sont aussi plus nombreuses à dépasser les 777 000 euros de chiffre d’affaires.

En conclusion, la SAS et la SASU se confirment comme des choix juridiques solides pour les entrepreneurs souhaitant sécuriser leur activité, recruter et développer des projets à long terme.

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